Par Kemo Kanyi
Le groupe de travail de l’opération « Clear the Roads » et la police gambienne ont eu mardi un dialogue avec le président du Conseil de la région de Brikama (BAC) sur le terrain du BAC. L’objectif de cette rencontre était de trouver une solution durable aux perturbations qui ont éclaté lundi lorsque la police a démoliles étals et les tables des vendeurs du marché de Brikama. Des gaz lacrymogènes ont été tirés et plus de 20 personnes ont reçudes soins médicaux à l’hôpital de district de Brikama à la suite des affrontements qui ont suivi.
Bakary Manneh, chef de l’équipe de l’opération « Clear the Roads », a déclaré que les activités de son équipe ne visent pas à intimider ou détruire des entreprises, mais à agir conformémentaux pouvoirs qui leur sont conférés par la loi. « Nous ne sommespas ici pour intimider qui que ce soit. Nous ne sommes pas icipour détruire une quelconque entreprise. Notre responsabilité estd’exercer notre rôle conformément à la loi. C’est-à-dire de dégager les routes publiques, et nous continuerons à le faire », a-t-il assuré.
M. Manneh a admis que le chaos a été causé par un manque de communication entre les deux autorités. « Le chaos a éclaté enraison d’un manque de communication. Maintenant, nous noussommes compris lors du dialogue. Nous allons collaborerconjointement avec le conseil pour dégager les routes de Brikama », a-t-il déclaré.
Yankuba Darboe, président du Conseil de la région de Brikama, a déclaré que son conseil avait dû prendre le taureau par les cornes pour se faire entendre par les autorités après plusieurstentatives infructueuses de rencontre avec l’équipe de l’opération« Clear the Roads ». « La raison pour laquelle nous faisionsbeaucoup de bruit, c’est parce que nous n’étions pas entendus. Nous voulions être entendus depuis le premier jour, mais envain. Mon vice-président et certains membres du conseil ontessayé de dialoguer avec l’équipe de l’opération, mais ce n’étaitpas possible. Cela nous a conduits à la situation malheureuse de lundi après-midi », a-t-il noté. « Dieu merci, nous avons pudialoguer avec l’équipe de l’opération et la police gambiennepour que le conseil puisse exprimer sa position sur certainsaspects entourant le marché », a-t-il ajouté.
Il a indiqué que l’opération « Clear the Roads » est une initiative nationale et que le Conseil de la région de Brikama a accueillil’opération avec enthousiasme. « Ils ont mentionné les routes, mais nous parlons de notre marché. C’est notre marché qui estaffecté, c’est pourquoi nous avons pris la position que nous avons prise lundi pour nous faire entendre », a précisé le président.
Le président a continué : « Nous avons convenu que l’opérationserait arrêtée jusqu’après Tobaski. Nous voulons que le conseilait l’opportunité de gérer notre marché comme prévu par la loi.Lorsque nous avons des problèmes, nous pouvons inviter l’équipe de l’opération à nous aider, mais sinon, nous avons notrepropre police municipale qui devrait être capable de gérer notremarché. »