Les entreprises de boissons et d’eau promettent de maintenir la grève concernant le timbre fiscal numérique de la GRA  

Par : Momodou Justice Darboe

De nombreuses entreprises locales de boissons et d’eau ontpromis de continuer leur grève contre le nouveau timbre fiscal numérique introduit par la GRA en raison de ses implications financières pour leurs activités. Dans le cadre de ses réformes de mobilisation des recettes, la GRA a obligé les entreprises de boissons et d’eau à apposer des timbres fiscaux numériques sur leurs produits, mais les entreprises ont déclaré que celaaugmenterait le coût de leurs activités, ce qui pourrait avoir de graves répercussions financières pour elles et les consommateursde leurs produits.

Hier, des représentants de l’Association des fabricants gambiensont été enfermés dans une réunion avec la GRA, mais ils en sontsortis encore plus déterminés à ce que leurs machines restentsilencieuses, bien que le responsable des affaires corporatives de la GRA, Ousman Bah, ait décrit la rencontre comme réussie. Selon l’un des représentants de l’AGM, la GRA a insisté lors de la réunion sur le fait qu’ils doivent acheter les timbres à l’avanceainsi que la machine automatisée qui les produit.

“Comment pouvons-nous nous permettre ce genre de dépenses? Vous parlez de millions de Dalasis. Ils veulent juste nous transférer le coût et cela n’est pas durable. C’est pourquoi nous avons décidé de continuer notre grève jusqu’à ce qu’ilsreviennent sur leur décision,” a-t-il ajouté.

Pendant ce temps, M. Bah a déclaré à ce journaliste mardi soirque le timbre fiscal numérique est là pour rester. Bah a affirméque la GRA a engagé des discussions avec les propriétairesd’entreprises parce qu’elle les considère comme une partieimportante de la communauté fiscale. Il a expliqué que le rôle de la GRA est de faire respecter les lois fiscales.

“Mais nous les avons invités parce que nous croyons que nous avons un problème que nous pouvons résoudre ensemble. Nous apprécions et valorisons les contribuables mais nous devonsfaire respecter les lois fiscales,” a-t-il déclaré.

Quoi qu’il en soit, les producteurs ont déclaré qu’ils encourraientbeaucoup de dépenses à cause du timbre fiscal numérique et que les portes de leurs usines resteraient fermées jusqu’à ce qu’unesolution soit trouvée.