Par Kemo Kanyi
L’Association des Femmes pour l’Autonomisation des Femmes et des Victimes (WAVE) commencera ce week-end la deuxièmeédition du Festival des Droits de l’Homme.
Le festival a pour but d’éduquer le public, de favoriserl’engagement des parties prenantes et de rendre hommage aux victimes de torture.
En 2023, WAVE a lancé le premier Festival des Droits de l’Homme en Gambie, coïncidant avec la Journée internationaledes droits de l’homme en soutien aux victimes de torture le 26 juin.
Cet événement novateur, le premier de ce genre depuis la création de l’organisation, fournira une plateforme essentiellepour mettre en lumière les préoccupations relatives aux droits de l’homme, défendre l’élimination de la torture et promouvoir la valeur de la dignité humaine.
La Journée internationale de soutien aux victimes de la torture reflète la nature odieuse de la torture, qui cherche à déshumaniser les individus et à violer leur dignité inhérente.
Malgré son interdiction en vertu du droit international, la torture persiste à l’échelle mondiale, souvent justifiée sous prétexte de sécurité nationale. La pratique systématique de la torture constitue un crime contre l’humanité et est condamnée de manière unanime par les groupes et institutions de défense des droits de l’homme.
La Gambie a ratifié la Convention contre la torture et a promulgué une législation anti-torture en 2023.
L’événement de quatre jours se déroulera du 22 juin au 29 juin à Q-City. Des séances de thérapie par l’art expressif et des formations sur l’autonomisation des femmes auront lieu avant de se déplacer à Janjanbureh, dans la région centrale du fleuve.
Le thème du Festival des Droits de l’Homme de cette année est :”Renforcement des partenariats et action collective pour combattre la torture et soutenir les victimes.”
Il convient de rappeler que le 12 décembre 1997, l’Assembléegénérale des Nations Unies a désigné le 26 juin comme Journéeinternationale de soutien aux victimes de la torture des Nations Unies, en insistant sur l’éradication de la torture et la mise enœuvre de la Convention contre la torture.