Par Kemo Kanyi
La Force de police gambienne a annoncé l’ouverture d’enquêtessur trois affaires liées à la drogue concernant la mort de trois jeunes Gambiens âgés de 23 à 26 ans.
Dans un communiqué publié, la police a indiqué que la police de Kotu enquêtait sur la mort d’Aja Majula Hydara, âgée de 26 anset originaire de Latrikunda German, suite à un incident survenuau Dune Night Club à Palma Rima le vendredi 21 juin 2024.
Selon le communiqué, les premières investigations ont révéléqu’Hydara avait eu de graves réactions après avoir consommé une drogue présumée et avait été transportée d’urgence à l’hôpital général de Kanifing, où elle est décédée par la suite.
La police a confirmé l’arrestation de Titi Camara, âgé de 23 anset originaire de Latrikunda German, actuellement en détentionpour aider aux enquêtes.
Dans un incident similaire, la police de Banjul enquête sur la mort subite d’Alhagie Darboe, âgé de 20 ans et originaire de Banjul.
Le rapport a également révélé que feu Alhagie Darboe avaitconsommé une drogue présumée dans un club, ce qui a entraînésa mort prématurée à la clinique Ndemban.
La police a déclaré qu’elle recherchait activement l’arrestation de Balanding, présumé avoir vendu la drogue à Darboe.
Dans le même temps, la police de Barra enquête sur la mort de Bubacarr Sarr, âgé de 26 ans et originaire de Barra, qui auraitconsommé du Kush, l’amenant à s’automutiler en se coupant la langue, ce qui a entraîné son décès à l’hôpital de district d’Essau.
La police sollicite vivement le soutien du public, notamment des parents et des groupes de jeunes, dans la lutte contre l’abus de drogues et le trafic.
L’abus de drogues cause de plus en plus de ravages dans la société gambienne, en particulier avec la prévalence récente du Kush parmi les jeunes.
La composition du Kush est considérée comme dangereuse pour la consommation.
Selon les recherches, le Kush est un mélange de cannabis avec des opioïdes puissants tels que le fentanyl et le tramadol. Cettecombinaison létale induit une gamme d’effets, de la relaxation à une altération de la conscience, en passant par des niveauxdangereux d’adrénaline et d’insomnie. Les os humains broyésajoutent à sa toxicité, exacerbant les risques associés à son utilisation.
Les rapports indiquent en outre que l’utilisateur court le risquede s’automutiler, et que la substance est extrêmement addictive. Le besoin de payer pour la prochaine dose, souvent accompli par le biais de la prostitution ou d’activités criminelles, est une autrepréoccupation liée à cette drogue.