Par : Momodou Justice Darboe
Le porte-parole du gouvernement gambien, Ebrima G. Sankareh, a suggéré que le chef de la police, Seedy Touray, ait entravé le flux d’information entre son bureau et celui du porte-parole du gouvernement, selon un article publié mardi. M. Sankareh a exprimé son regret sur l’émission “Coffee Time With Peter Gomez”, déplorant que le chef de la police n’ait pas répondu à ses appels malgré l’urgence de la situation à l’époque. Il a rappelé comment feu l’ancien chef de la police, Mamour Jagne, avait favorisé une politique de porte ouverte entre le bureau du porte-parole et celui du chef de la police, suggérant que cette relation de travail cordiale appartenait désormais au passé. Il y a quelques mois, M. Sankareh s’était retrouvé dans une position délicate en suggérant sur l’émission “Coffee Time With Peter Gomez” que le tireur présumé de trois paramilitaires aux feux de circulation de Sukuta-Jabang était un garde de sécurité au Conseil de la zone de Brikama, laissant entendre qu’il s’agissait d’un assassin engagé. Il avait affirmé que le présumé meurtrier avait été vu dans une vidéo lors de la comparution du président du BAC devant le tribunal de Banjul. Après avoir été vivement critiqué pour avoir “induit en erreur” le public, Sankareh avait fait marche arrière et avait déclaré avoir reçu l’information de la police, dirigée à l’époque par M. Abdoulie Sanyang. Au moment de la rédaction de cet article, il n’était pas clair si l’IGP Touray évitait le bureau du porte-parole du gouvernement gambien. Ce qui était clair, cependant, c’est que le porte-parole du gouvernement gambien souhaitait une meilleure relation de travail entre son bureau et celui de l’Inspecteur général de police.