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Ordre d’expulsion émis contre 25 étrangers pour violation des lois sur l’immigration

Par : Kemo Kanyi

La magistrate principale Fatou Darboe-Jaguraga du tribunal de Brikama a émis lundi un ordre d’expulsion forcée de 25 ressortissants étrangers de la Gambie pour ne pas avoir demandéde permis de résidence. 

Haruna Sesay, Salifu Amadou, Abdoulie Jallow, Ahro Jacob, Alphonse Luang, Alieu Cisse, Momodou Sara Jallow, LamaranaJallow, Abass Koroma, Muhammed Sidibeh, Marcus Obadiah, Amadou Jallow, Atoyebi David Samson, Mamudou Jallow, Haruna Ceesay, Almammy Mansary, Ebrima Barry, Alpha Omar Jallow, Ebrima Jallow, Lamarana Sowe, Salieu Jallow, Alfred Lebbie, Issa Kamara, Alieu Keita, Muhammed Sonko Konteh, Siaka Jallow, Omar Barry, Muhammed Touray, Mustapha Sillah, Abdoulie Sowe, Saidou Jallow et Ibrahim K. Mansary ont plaidécoupable d’avoir enfreint la loi sur l’immigration en entrant enGambie le 2 août 2024 et en restant dans le pays sans régulariserleur statut d’immigration.

Le tribunal a donc ordonné leur retour dans leurs pays d’originerespectifs : Sénégal, Guinée, Sierra Leone, Nigeria, Bénin, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau et Mali.

Le surintendant B. Njie et l’ASP Yaya Colley ont représentél’Inspecteur général de la police (IGP).

Présentant les faits devant le tribunal, le procureur principal, le surintendant B. Njie, a expliqué que les hommes ont été arrêtéslors de contrôles de routine des documents effectués par les agents du Département de l’immigration de la Gambie (GID).

“Un panel d’enquête, dirigé par l’Unité de renseignement sur l’immigration, a été mis en place. Après l’enquête, il a étéconstaté que la plupart des accusés étaient sans documents, tandis que certains étaient des résidents sans avoir régulariséleur statut d’immigration. Les mesures nécessaires ont été priseset tous les accusés ont été traduits devant ce tribunal honorable,” a déclaré le surintendant Njie.

L’accusation a ensuite demandé au tribunal l’expulsion de tousles accusés, car, selon elle, ils imposent un fardeau insupportable au commandement du GID. “Ce sont des migrants sans papiers qui peuvent poser de graves menaces pour la sécurité nationale,” a ajouté le surintendant Njie.

Il a informé le tribunal de la disponibilité des fonds pour rapatrier les hommes vers leurs pays d’origine.

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