Par Arret Jatta et Fatoumata Konteh
Le Bureau de la Sécurité Nationale (ONS) a lancé mercredi un atelier de formation de deux jours pour les personnels des médias, les organisations de la société civile (OSC) et les agents de relations publiques (PRO) sur sa stratégie de mise en œuvre.
Cet atelier, financé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et organisé à l’hôtel Ocean Bay à Cape Point, Bakau, vise à favoriser une communication, une coordination, une collaboration et un partenariat efficaces pour renforcer la sécurité nationale avec les parties prenantes concernées.
Le colonel Omar B. Bojang, conseiller adjoint à la sécurité nationale, a reconnu que cette activité fait partie du processus de réforme du secteur de la sécurité en Gambie.
« Cet atelier est la première activité après la validation du lancement de la stratégie de communication du Bureau de la Sécurité Nationale, une étape importante dans le processus de réforme du secteur de la sécurité, lancé en 2017 par le gouvernement gambien. L’élaboration de la stratégie de sécurité découle des recommandations du rapport d’évaluation du secteur de la sécurité de 2017 », a-t-il expliqué.
Il a ajouté que le rapport d’évaluation a fait plusieurs recommandations clés pour le secteur de la sécurité.
« Afin de populariser la compréhension des politiques, des stratégies et des activités nationales de sécurité plus larges, il était nécessaire de développer des stratégies de communication.Ces stratégies visent, entre autres, à informer et à engager efficacement divers acteurs sur la réforme en cours, à travers la sensibilisation du public, le renforcement de la confiance et du soutien », a souligné M. Bojang.
Il a également précisé que la politique vise à promouvoir la transparence, la confiance et l’honnêteté.
De plus, le colonel Bojang a déclaré que la police gambienne respecte désormais la limite légale de 72 heures pour la détention des suspects.
Sainey Ceesay, responsable de la gouvernance au PNUD, ainsisté sur l’importance de l’engagement entre les parties prenantes.
« Nous nous réunissons pour engager des discussions vitales qui résonnent profondément avec les principes d’inclusion, de participation et de responsabilité partagée. L’inclusion n’est pas seulement une obligation morale, c’est un élément fondamental de la gouvernance et de la sécurité efficaces », a-t-il souligné.
Il a ajouté qu’en incluant des voix diverses dans les processus décisionnels, ils renforcent leur capacité à comprendre et à relever les défis en matière de sécurité.
L’ouverture a été suivie d’une discussion générale entre les participants sur la manière de travailler ensemble pour relever les défis de sécurité et partager les informations.