Par : Arret Jatta
Le Comptable Général, Agnes Macaulay, a donné mercredi aux membres du Comité des Finances et des Comptes Publics de l’Assemblée Nationale (FPAC) une mise à jour sur l’état du remboursement des impôts en souffrance émis aux ministères, départements et fonctionnaires gouvernementaux, totalisantD21,7 millions.
« À l’heure actuelle, depuis la dernière mise à jour que nous avons donnée, nous avons pu récupérer auprès du personnel un montant de D4,820,468. Nous avons également la preuve que nous avons entièrement récupéré ou apuré D8,913,053. Cessommes ont été apurées par des individus ayant des impôts ensouffrance au 30 septembre 2024. Nous avons un impôt ensouffrance de D21,726,841 », a expliqué le comptable général.
Elle a également noté qu’il y a des impôts qui n’ont pas encore terminé leur cycle.
« Dans le cadre des impôts en souffrance, nous avons des impôtsdont le cycle n’est pas terminé, ce qui signifie qu’ils ne sont enfait pas en souffrance… un montant de D417,614. Nous avonségalement un montant de D575,000, qui est classé comme un impôt qui n’existe pas », a-t-elle ajouté.
Elle a précisé que les montants mentionnés avaient été levés par erreur et ne devaient donc pas être considérés comme des impôtsen souffrance.
« Nous aimerions connaître les modes de récupération que vousutilisez », a demandé le NAM nommé Kebba Lang Fofana.
« Le mode de récupération que nous appliquons actuellement estvia la paie, et ceux qui sont actifs dans la paie, nous récupéronssur leurs salaires. Ceux qui ne sont pas récupérés ne sont pas dans la paie. Donc, nous ne les récupérons pas depuis 2007 et ilsrestent les mêmes », a-t-elle répondu.
Le président du comité, Alagie S. Darboe, a également interrogésur les mécanismes utilisés pour récupérer les impôts auprès de ceux qui ne sont pas dans la paie.
Mme Macaulay a répondu en disant qu’ils ne savaient pascomment procéder.
« Nous avons demandé le soutien du comité… le FPAC… en cequi concerne ceux qui ne sont pas à notre portée afinqu’ensemble, nous puissions être soutenus dans la récupérationde certains de ces éléments. Mais à l’heure actuelle, il y a des noms sur cette liste qui sont décédés et fondamentalement, en cequi concerne la manière dont nous gérons cela, je pense que nous aurions besoin de votre orientation », a-t-elle déclaré.