Prié de revenir à l’Assemblée pour informer le FPAC sur l’enquête concernant les fonds Covid mal gérés
Par : Arret Jatta
L’Inspecteur Général de la Police (IGP), Seedy M. Touray, a comparu mercredi devant le Comité des Finances et des Comptes Publics (FPAC) de l’Assemblée Nationale pour apporter des éclaircissements sur l’enquête concernant les fonds Covid-19 dilapidés. Cependant, il a été reprogrammé pour comparaître à nouveau devant le comité le 23 octobre 2024, car il n’était pas bien préparé, pensant que son apparition parlementaire concernait l’enquête en cours sur l’affaire du pétrole russe de 30 millions de dollars américains.
« Je suis venu témoigner dans le cadre de l’enquête sur le pétrole. J’ai confondu la session avec celle de l’enquête sur le pétrole. Par conséquent, je ne suis pas venu préparé pour donner une mise à jour sur cette affaire [fonds Covid mal gérés] », a-t-il déclaré au FPAC hier.
Le FPAC a reprogrammé le chef de la police pour qu’il mette à jour le comité sur les résolutions de l’Assemblée Nationale concernant les fonds mal gérés, qui auraient été publiées les 14 et 18 septembre 2023, respectivement.
L’IGP Touray devait informer l’Assemblée de l’étatd’avancement de l’enquête au 30 septembre 2024. Cependant, il a affirmé lors de sa brève comparution devant le FPAC qu’ilavait confondu le FPAC avec le Comité mixte de l’Assembléesur l’enquête pétrolière.
M. Touray a ensuite demandé du temps pour comparaître de nouveau devant le comité le 31 décembre ou avant pour mettre à jour l’enquête. Mais le président du comité, Alagie S. Darboe, lui a fait savoir que la troisième session ordinaire serait terminéeà ce moment-là et que le FPAC devait soumettre à la plénière les résultats de la session du comité. Par conséquent, le comité ne pouvait pas lui accorder la date demandée.
Le FPAC a ensuite convenu de donner une semaine à l’IGP pour qu’il se présente à nouveau devant le comité, car il pensait qu’untravail important avait déjà été effectué sur ces résolutions « parce que la police était désireuse de commencer l’enquête, et si[l’IGP] vérifie les dossiers, il se rendra compte qu’environ 90 % du travail est fait ».
En réponse, l’IGP Touray a souligné qu’à la date de la publication de ces résolutions, il n’occupait pas encore son poste. « Nous sollicitons votre compréhension et indulgence pour revenir et donner des informations adéquates, car nous ne voulons pas discuter d’un sujet que nous ne maîtrisons pas entièrement », a-t-il ajouté.
« Nous avons écrit à la police pour qu’elle agisse sur les questions en suspens dans les résolutions. La date limite donnée à l’institution était le 25 septembre. Nous devrions recevoir unecommunication de la part de la police pour savoir si elle peutnous fournir les informations qu’elle est censée traiter », a répondu le président du FPAC.
« En attendant, ce que nous avons fait, c’est que nous avonscommuniqué avec la police. Après la fin de cet exercice, la police a également répondu pour demander des éclaircissements sur la manière dont elle devait mener l’enquête. C’est alors que nous avons répondu le 6 décembre, en joignant les mises à jour et les points d’action des institutions respectives qui sont enattente, ainsi que ceux sur lesquels nous attendons de lancer uneenquête », a expliqué Darboe.
« Depuis cette date, le 6 décembre 2023, jusqu’à environ trois mois plus tard, l’IGP était censé donner un retour. Cependant, nous avons programmé l’IGP pour une mise à jour sur l’enquêteà un moment où l’Assemblée n’était pas en session, que ce soiten comité ou en sessions ordinaires. Malheureusement, ce jour a été annulé à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale, car l’Assemblée avait un autre engagement, où tous les membres du comité et d’autres comités étaient impliqués, et nous ne pouvonsnous réunir que lors d’une session de comité. Nous voulons que l’IGP nous donne une mise à jour sur les résolutions publiées le 14 septembre 2023 et le 18 septembre 2023. »