Par Kemo Kanyi
Le Département de l’immigration de la Gambie (GID) aintercepté 76 migrants présumés irréguliers à Barra et Gunjur-Sambuya, dont 3 mineurs.
L’inspecteur Siman Lowe, responsable des relations publiquesdu Département de l’immigration de la Gambie, a révélé que des agents à Barra avaient intercepté 51 migrants présumésirréguliers le 21 octobre 2024 à partir de différents points.
« Nos agents du poste d’immigration de Barra ont intercepté 25 migrants présumés, qui seraient en route vers un point de départpour entreprendre un voyage de migration irrégulière. Le mêmejour, le poste d’immigration de Barra a intercepté 26 autresmigrants potentiels qui envisageaient également de quitter la Gambie », a-t-il informé la presse lors d’une conférence tenue au poste d’immigration de Tanji, le mardi 22 octobre 2024.
Il a également révélé que les agents avaient pu saisir certainsmatériels censés être transportés par les migrants potentiels enroute vers un point de départ.
« Ces matériels incluent 48 bidons de 20 litres de carburant, un moteur de bateau marqué “YAMAHA” présumé être utilisé pour le voyage, ainsi que des denrées alimentaires », a déclarél’inspecteur Siman Lowe. Il a précisé que ces interceptions avaient été effectuées après que les agents aient reçu des informations sur un départ imminent de certains migrants.
« Précisément le long de l’autoroute Gunjur-Sambuya, le 22 octobre 2024, entre 3h15 et 4h00 du matin, nos agents à Gunjuront pu intercepter 25 migrants présumés dans la région de Gunjur-Sambuya. Nous avions reçu un tuyau concernant des activités de migration irrégulière dans la région et avons pris des mesures pour atténuer les dangers liés à la migration irrégulière», a-t-il noté.
« Le nombre total de migrants interceptés s’élève à 76, dont 3 mineurs. Il y a 73 hommes et 3 femmes. Parmi les migrants, 68 sont des Gambiens, 2 sont des Sénégalais, 2 sont originaires de la Guinée Conakry, 2 de la Guinée-Bissau, 1 du Nigéria et 1 de la Sierra Leone », a-t-il précisé.
Le responsable des relations publiques a ajouté que le GID s’assurait de respecter son mandat de contrôler, surveiller et réguler les mouvements des personnes en Gambie.
« Le département reste déterminé à atténuer cette pratique qui a brisé des familles, laissé des parents sans enfants, et nous a mis dans une situation où nous avons vu des Gambiens périr en mer», a-t-il assuré lors du point de presse.
Il a également informé la presse des défis liés à la mobilité, aux instruments juridiques pour poursuivre les coupables, ainsiqu’aux hostilités auxquelles les agents du GID sont confrontésdans l’exercice de leur mandat.
L’inspecteur Lowe a appelé les philanthropes à venir en aide au GID, en particulier en ce qui concerne la mobilité, afind’améliorer l’efficacité de son département.