Le tribunal ordonne l’expulsion d’une Nigériane du campus de l’UTG

Par : Isatou Sarr

Une Nigériane de 39 ans, Safin Williams, a été condamnée à uneamende de 25 000 D, faute de quoi elle devra purger deux ans de prison pour possession de 283 paquets de drogue interdite. Elle a également reçu l’ordre de quitter le campus de l’UTG à FarabaBantang.

En exposant les faits, l’officier de poursuite, l’inspecteur Sanna Camara, a déclaré : « Cela s’est passé le 19 octobre 2024, lorsque des agents de la DLEAG de la station de Brikama, encollaboration avec des agents d’immigration de la même station, se sont rendus au campus universitaire de Faraba Bantang, suite à un renseignement. À leur arrivée, ils sont allés à la maison de l’accusée, se sont présentés et ont effectué une perquisition. Un sac multicolore a été trouvé, contenant 283 paquets de cannabis suspecté. »

Le ministère public a précisé que le sac était placé dans un réfrigérateur et que des paquets contenant des bâtonnets de cannabis s’y trouvaient.

« L’accusée a reconnu être propriétaire des drogues saisies. Elle a été arrêtée et emmenée au bureau de la DLEAG de Brikama, où ses déclarations ont été recueillies et elle a été inculpée. Le rapport quotidien de 24 heures a également été préparé et, le 22 octobre, elle a été escortée à Bijilo pour la pesée », a ajouté le procureur.

Selon l’inspecteur Camara, les drogues pesaient 1 kg et 600 g, et des échantillons ont été extraits et envoyés au laboratoire pour analyse.

« Le 24 octobre 2024, un rapport d’analyse a été émis, confirmant que les drogues étaient du cannabis », a-t-il précisé.

Safin Williams a accepté les faits tels que décrits par le procureur.

Le magistrat I.O Njie, présidant l’audience, a déclaré : « L’accusée Safin Williams est condamnée sur son propre plaidoyer de culpabilité et sur son acceptation des faits tels que décrits par le procureur.

« L’accusée est condamnée pour possession de drogues interdites, en vertu de l’article 35 (C) de la loi sur le contrôle des drogues (2024), telle que modifiée. Compte tenu du fait que l’accusée a plaidé coupable à l’accusation, qu’elle n’a pas fait perdre de temps au tribunal, qu’elle est mère célibataire de trois enfants, qu’elle regrette ses actions et qu’elle est une délinquanteprimaire, je la condamne à une amende de 25 000 D, faute de quoi elle purgera une peine de deux ans d’emprisonnement. La condamnée est sommée de quitter immédiatement le campus universitaire. »