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Les Gambiens expriment leurs inquiétudes face à la flambée des prix des produits de base

Par : Fatoumatta Krubally

La hausse des prix des produits de base est devenue unepréoccupation majeure pour de nombreux Gambiens, plusieursd’entre eux exprimant leur frustration lors de conversations dans les marchés alimentaires populaires. Les prix des produitsessentiels tels que le riz, l’huile et les oignons ont flambé, laissant de nombreuses familles ressentir le poids de cettesituation.

Fatou Darboe, vendeuse de poisson et mère de trois enfants, a partagé son avis sur la question, déclarant : « La hausse des prix est un fardeau pour les familles pauvres. Je veux subvenir aux besoins de mes enfants, mais les coûts élevés rendent difficile la vente de mes produits avec un bénéfice. » Elle a poursuivi enexprimant ses inquiétudes pour l’avenir, ajoutant : « Je crainsque si les prix continuent d’augmenter, je ne pourrai plus me permettre les produits de première nécessité pour ma famille. C’est une situation difficile pour nous tous. »

Susan, une cliente au marché de Serrekunda, a fait écho aux préoccupations de Fatou, affirmant : « Tout est cher, et monbudget limité est une source d’inquiétude. » Elle a précisé : « J’avais l’habitude d’acheter suffisamment de nourriture pour la semaine, mais maintenant, je dois réduire mes achats. Je me retrouve à choisir entre acheter du riz ou des légumes. C’estdéchirant. » Cette frustration partagée parmi les consommateursmet en lumière la pression économique que les famillessubissent quotidiennement.

Modou Sarr, un commerçant de Serrekunda, a expliqué que la forte hausse des prix est principalement due aux sommesimportantes versées aux ports. Il a expliqué : « Si les commerçants sont confrontés à des coûts élevés aux ports, nous n’avons d’autre choix que d’augmenter nos prix pour éviter des pertes. Nous voulons satisfaire nos clients, mais nous devons aussi survivre. » Modou a également constaté une baisse des ventes, affirmant : « De nombreux clients achètent maintenantmoins qu’avant, ce qui affecte ma subsistance. »

Issac Jallow, un fonctionnaire et habitué du marché, a égalementexprimé ses plaintes concernant la hausse des prix des denréesalimentaires. Il a déclaré : « Le prix d’un pot de piment est passé de 150 D à 450 D. Il devient de plus en plus difficile pour les familles de gérer leur budget. » Il a ajouté : « J’ai dû repensermes habitudes d’achat. J’avais l’habitude d’acheter des produitsfrais chaque semaine, mais maintenant, je cherche des alternatives moins chères, ce qui n’est pas idéal. »

Face à ces défis, Issac a proposé la mécanisation agricolecomme solution potentielle pour améliorer la production locale. Il a souligné : « Nous avons besoin de meilleures pratiques agricoles pour réduire notre dépendance aux importations coûteuses. Cela pourrait finalement conduire à des prix plus bas pour les consommateurs. » Son appel à l’action reflète un désirde solutions durables qui pourraient alléger la pression financière sur les ménages.

Cette frustration collective et la recherche de solutions mettenten évidence les défis économiques plus larges auxquels de nombreux Gambiens sont confrontés aujourd’hui. Alors que la communauté lutte contre la hausse des prix, il est clair qu’uneaction urgente est nécessaire pour soutenir les familles et les commerçants, en veillant à ce que les produits de première nécessité restent accessibles à tous.

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