Par Yunus S. Saliu
La Première Dame de Gambie, Son Excellence Fatoumatta Bah-Barrow, a participé vendredi à la célébration de la Journéemondiale de l’enfance organisée par l’UNICEF et ses partenairesà l’Alliance Franco sur l’avenue Kairaba.
L’événement a réuni des personnalités de haut niveau, dont des ministres, des membres du corps diplomatique, des représentantsdes systèmes des Nations Unies, des représentants du gouvernement, des partenaires, des amis et des défenseurs des droits des enfants.
S’exprimant lors de la cérémonie, Son Excellence Fatoumatta Bah-Barrow a exprimé sa joie de se joindre à la commémorationde cette journée et du potentiel de chaque enfant.
Elle a souligné que cette journée n’est pas seulement un moment de célébration, mais également une occasion de sensibiliser et de plaider pour les droits, la dignité et le bien-être de chaque enfant en Gambie et ailleurs dans le monde.
« Partout dans le monde, des millions d’enfants ont des rêves, des talents et des aspirations uniques. Pourtant, pour beaucoup d’entre eux, leur dernier parcours est marqué par des difficultésqui les empêchent d’accéder à l’éducation, aux soins de santé, à la sécurité et aux opportunités de réussir », a-t-elle souligné.
Elle a rappelé le but de cette réunion, en disant que cela reflètel’engagement de changer la réalité des enfants en Gambie : « La Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant(CDE) a été signée et ratifiée par presque tous les pays du monde, y compris la Gambie en 1990, il y a 35 ans. »
La CDE, a-t-elle noté, met l’accent sur les droits des enfants à l’éducation, à la santé, à la protection et à la participation, mais « malheureusement, des millions d’enfants à travers le monde restent sans voix sur les questions qui affectent leur vie, et la Gambie n’est pas exemptée de cette situation ».
La Première Dame a révélé qu’en milieu rural, les enfants sontsouvent confrontés à des défis tels qu’un accès limité aux écoles, à de l’eau potable et à des services de santé. Elle a donnél’exemple d’une fille dans un village reculé qui doit parcourir des kilomètres pour chercher de l’eau au lieu d’aller à l’école, tandisque dans les communautés urbaines, les luttes peuvent êtredifférentes, mais tout aussi importantes.
Cependant, la Première Dame a noté que l’exposition célébrantcette journée était l’occasion pour chacun de plonger dans le parcours de vie des enfants des communautés rurales et urbainesde la Gambie. « Utilisons leurs histoires pour guider notre vision d’un avenir meilleur, un avenir qui leur offre de l’espoir, des opportunités et la protection de leurs droits. Une telle vision, je le crois, peut être réalisée en plaidant pour une meilleuresensibilisation et la réalisation des droits des enfants en Gambie », a-t-elle ajouté.
La représentante de l’UNICEF en Gambie, Mme Nafisa Binte Shafique, a remercié les participants, déclarant : « Bienvenue à ‘Notre monde, à travers nos yeux : L’histoire de l’enfance enGambie.’ Une exposition qui célèbre la réalisation des droits des enfants dans ce beau pays. »
Commemorant la Journée mondiale de l’enfance cette année, ellea rappelé que « nous célébrons 35 ans depuis la signature de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l’enfant, oula CDE. »
Elle a précisé que la CDE est non seulement la convention internationale la plus largement ratifiée, mais avant tout, unepromesse solennelle et un engagement envers chaque enfant, et une promesse des gouvernements du monde, des Nations Unieset de tous les acteurs responsables, de soutenir, protéger et promouvoir les droits de chaque enfant.
Elle a également profité de l’occasion pour remercier les brillants 20 jeunes photographes de la région de la Lower River, « cet événement et cette exposition leur appartiennent », et cetteexposition témoigne des réalisations de la Gambie dans la réalisation des droits des enfants.
Elle a une nouvelle fois remercié et salué le gouvernement de la Gambie pour son leadership et son engagement envers cetteréussite, tout en applaudissant les partenaires pour leur soutienconstant et leur collaboration.
Le Coordonnateur Résident de l’ONU, Karl Frederick Paul, a déclaré que « Notre monde, à travers nos yeux : L’histoire de l’enfance en Gambie » est plus qu’une exposition – c’est un témoignage du pouvoir des voix des jeunes et du potentieltransformateur des perspectives des enfants.
Chaque photographie, a-t-il exprimé, « est un récit, chaquepanneau une fenêtre sur les expériences vécues des enfants gambiens. Elles nous défient de vraiment les écouter – d’entendre leurs rêves, leurs préoccupations, leur vision d’un avenir meilleur. Dans un monde qui réduit souvent au silence la jeunesse, cette exposition est une déclaration puissante : les enfants ont le droit d’être vus, d’être entendus et d’être compris. »
Il a réaffirmé que les Nations Unies demeurent fermementengagées à soutenir le développement global des enfants.