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Le présumé tireur de l’Unité d’Intervention de la Police poursuitson témoignage

Par : Nicholas Bass

Le présumé tireur de trois paramilitaires, Ousainou Bojang, a poursuivi son témoignage lundi devant la Haute Cour de Banjul.

Ousainou est jugé pour avoir prétendument tué les agents de police Pateh Jallow et Sang J. Gomez, ainsi que pour avoirgravement blessé l’agent Ancy Jawo.

Témoignant hier devant le juge Ebrima Jaiteh, le suspect a déclaré que l’un de ses amis d’enfance, Famara Sarjo, l’avaitdénoncé au poste de police de Brusubi, affirmant que Famaraavait dit à l’agent de police Seedy Sonko qu’il [Ousainou] l’avait menacé par SMS.

Ousainou a expliqué qu’à son arrivée au poste de police de Brusubi, Famara est également entré dans le même bureau où il avait été conduit, précisant que l’agent Sonko lui avait indiquéque Famara avait déposé une plainte pénale contre lui pour menaces. Bojang a poursuivi en disant que, lorsqu’il a étéconfronté à cette accusation par l’agent Sonko, il l’a rejetée, ajoutant qu’il n’avait pas menacé Famara comme ce dernier l’affirmait.

Toujours en témoignant, Ousainou a déclaré que Famara avaitdit à sa petite amie, une certaine Clandeth, qu’il avait mal géréson argent, ajoutant que sa petite amie l’avait également avertiqu’il le regretterait pour le reste de sa vie s’il ne faisait pasattention.

Selon l’accusé, l’agent Sonko leur a conseillé de régler l’affaireau poste de police, en précisant qu’il leur avait égalementrecommandé d’éviter toute situation qui pourrait les diviser.

« Famara et moi sommes amis depuis l’école primaire et le collège, mais nous nous sommes éloignés au lycée », a déclarél’accusé.

Il a expliqué qu’après avoir présenté ses excuses et serré la main de Famara au poste de police, sa petite amie Clandeth a appeléFamara, mais « Famara ne voulait pas répondre à l’appel », précisant que lorsqu’il a téléphoné à sa petite amie après êtresorti du poste de police, son numéro était occupé.

Ousainou a donné son numéro Africell à la cour, ajoutant que c’était le seul numéro qu’il utilisait à l’époque.

À ce moment-là, l’avocat de la défense, Lamin J. Darboe, a demandé à produire en preuve 19 pages du journal d’appels de son client, expliquant que les 19 pages provenaient d’Africell, qui avait été assigné à produire le journal d’appels de son client entre le 1er août et décembre 2023. La demande de l’avocat a été acceptée, et le journal d’appels a été admis comme preuve et marqué comme pièce D16.

L’audience a ensuite été reportée à demain pour la poursuite du témoignage d’Ousainou.

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