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Le ministre des Finances déclare que la dette publique devraitrester soutenable

Par : Kemo Kanyi

Le ministre des Finances et des Affaires économiques, Seedy Keita, a informé vendredi les législateurs que la dette publiquedu pays devrait rester soutenable malgré les pressions.

Le ministre Keita a indiqué que la dette publique et garantie par l’État devrait ralentir pour atteindre 63,1 % du PIB en 2025 et maintenir cette trajectoire descendante à moyen terme.

« La tendance à la baisse sera soutenue par l’engagement du gouvernement à contenir le déficit budgétaire en dessous de 1 % du PIB, à maintenir la stabilité du taux de change et à minimiser la matérialisation des passifs éventuels des entreprises publiques(SOEs), des partenariats public-privé (PPP) et des problèmeshérités du passé », a-t-il déclaré en présentant le budget 2025 devant le Parlement.

Le ministre des Finances a cependant souligné que le cadre macro-budgétaire sous-tendant le budget 2025 est confronté à des risques susceptibles d’entraîner des déviations, ajoutant que la plupart des risques sont orientés à la baisse.

« Ceux-ci incluent des risques macroéconomiques pouvantdécouler de la volatilité des marchés mondiaux et de l’approvisionnement irrégulier en électricité. Si ces risques se concrétisent, ils pourraient compromettre la croissanceéconomique projetée, l’inflation, le taux de change et, en fin de compte, les finances publiques », a-t-il expliqué.

En ce qui concerne les recettes et les subventions, le ministreKeita a souligné l’existence de risques liés aux retards ou à la résistance dans la mise en œuvre des réformes ainsi qu’à la lassitude des donateurs, projetant que si cela se produit, les recettes et les subventions pourraient enregistrer des déficits.

« Les dépenses sont également exposées aux risques liés aux événements climatiques, ce qui pourrait détourner les ressourcesdes activités prévues », a-t-il souligné. Il a poursuivi : « Le portefeuille de la dette publique est également exposé aux risques de taux de change et de refinancement. Les fluctuations des taux de change et d’intérêt pourraient affecter la viabilité de la dette. »

Le ministre des Finances a ajouté que la mauvaise situation financière de la majorité des entreprises publiques constitue un risque majeur pour le gouvernement sous forme de passifséventuels.

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