Par : Haddy Touray
Le président Adama Barrow a souligné la nécessité de mettre enplace des approches plus pratiques et coordonnées pour releverces défis.
Lors de son intervention devant ses homologues à la 66e session ordinaire du Sommet de la CEDEAO à Abuja, au Nigéria, dimanche, il a insisté sur l’amélioration des domaines tels que la pauvreté, l’autonomisation des femmes, la migration irrégulièreet le chômage des jeunes, qui freinent le développement et l’intégration.
« Notre région continue de faire face à de nombreux défis qui nécessitent de toute urgence une action collective. Le niveaud’insécurité ou les menaces à la paix dans la sous-région, par exemple, nécessitent des solutions plus efficaces et durables.
Les questions de pauvreté, de chômage des jeunes, d’autonomisation des femmes et de migration irrégulière, aggravées par le changement climatique et d’autres obstacles à la stabilité, continuent de freiner les efforts de développement et d’intégration au sein de la Communauté. En conséquence, nous avons besoin d’approches plus pratiques et mieux coordonnéespour les aborder », a déclaré le leader gambien à seshomologues.
Il a ajouté : « Au fil des années, nous avons réalisé d’importantsprogrès dans les domaines de l’intégration régionale, de la bonne gouvernance, du rétablissement de la démocratie et du renforcement de l’ordre constitutionnel dans les États membres. Promouvoir et développer ces réalisations renforcera assurémentnotre crédibilité et consolidé notre position en tant que corps unifié consacré aux préoccupations régionales et mondiales. »
Selon lui, conformément aux objectifs continentaux, à travers ses initiatives de paix et de sécurité, l’Autorité de la CEDEAO doit continuer à soutenir les efforts de la Commission de la CEDEAO pour résoudre les conflits dans la région et au-delà.
Il a souligné que pour assurer une communauté pacifique, la région doit collectivement défendre l’intégration régionale à travers le commerce et renforcer le commerce régional, faciliterla libre circulation des biens et des personnes, et élargir les opportunités économiques pour les citoyens, qui sont des options viables à renforcer.
« Les opportunités et les avantages associés à la Zone de libre-échange continentale africaine doivent également êtrejudicieusement exploités.
Nous devons réaffirmer notre engagement à adopter unemonnaie unique. C’est crucial pour créer un marché unifié dans la sous-région, faciliter le commerce, attirer les investissementset réduire les coûts associés à l’échange de devises », a-t-il souligné.
Il a insisté sur le fait que la dépendance à diverses monnaiesimpose des coûts de taux de change aux États membres, entravant ainsi le commerce intra-régional et les investissements, ajoutant que ces obstacles découragent les investissements en augmentant le coût des mouvements de capitaux.