Par : Fatoumatta Krubally
Dans un tournant surprenant lors de la Commission d’enquêtesur le gouvernement local, Alieu Danso, un homme d’affaires éminent à Serrekunda, a réfuté les allégations selon lesquellesSainabou Martin aurait directement demandé un pot-de-vin de sapart. Malgré les accusations précédentes, Danso a déclaré : « Sainabou ne m’a pas appelé. Elle ne m’a pas demandédirectement les 1 000 000 D. C’est Baboucar qui m’a dit qu’elleavait demandé 1 000 000 D. »
Danso, propriétaire de la société Almot Real Estate, a détailléses interactions avec l’Association du Bien-être du Personnel de la KMC concernant une transaction foncière impliquant le changement de terres agricoles en terres résidentielles. Il a expliqué le processus de signature d’un accord avec la KMC et comment Sainabou Martin-Sonko, l’ancienne PDG, n’avaitjamais sollicité directement de paiement de sa part.
De plus, Danso a clarifié la question des 30 000 D qu’il auraitdonnés à Sainabou Martin-Sonko, affirmant qu’il s’agissait d’un prêt et non d’un pot-de-vin. Il a souligné : « Je lui ai donné 30 000 D comme prêt. Je lui ai dit que lorsqu’elle reviendrait, elledevrait me rembourser. Elle m’a assuré qu’à son retour du Sénégal, elle me rendrait l’argent. »
Le conseiller principal Gomez a interrogé Danso sur sa relation avec la KMC et la nature de ses échanges avec Sainabou Martin-Sonko. Malgré des divergences dans leurs témoignages, Danso a maintenu sa position selon laquelle il avait agi de bonne foi et n’avait participé à aucune tentative de corruption.
Alors que l’enquête plongeait plus profondément dans les détailsde la transaction foncière et de la demande présumée de pot-de-vin, Danso a révélé des récits contradictoires concernant la propriété du terrain et les obligations de paiement. Le conseillerprincipal Gomez a mis en cause les affirmations de Danso, soulignant des incohérences et des lacunes dans son témoignage.
Le témoignage d’Alieu Danso a apporté un nouvel éclairage sur les allégations de corruption impliquant Sainabou Martin-Sonko, la disculpant d’une implication directe dans la sollicitation de paiements illégaux. L’enquête continue de démêler les complexités de l’affaire, soulevant des questions sur la transparence et la responsabilité dans le secteur immobilier.