Par : Fatou Krubally
L’Agence Nationale pour l’Environnement (ANE) a annoncé uneapplication plus stricte des règlements anti-déchets en réponse à la recrudescence des déchets dans les lieux publics, les rues et les autoroutes à travers le pays.
Les contrevenants seront désormais passibles d’amendes allantde 1 000 à 30 000 dalasis pour diverses infractions liées aux déchets. Cette mesure, selon l’ANE, vise à promouvoir la propreté et à préserver la santé publique ainsi que l’environnement.
Dans un communiqué de presse, l’agence a indiqué qu’elle luttecontre le problème des déchets dans les rues depuis des années, malgré l’existence de règlements anti-déchets depuis 2007. Le rejet indiscriminé des déchets, selon le communiqué, continue de menacer la santé publique et l’environnement, incitant l’ANEà adopter une position plus ferme contre les contrevenants.
Dans le cadre de sa lutte contre les déchets, l’ANE mènera des campagnes régulières de sensibilisation et d’application des règlements à l’échelle nationale. Des infractions telles que jeterdes déchets depuis des véhicules, déverser des ordures dans les caniveaux ou uriner dans des zones non désignées ne seront plus tolérées. Les contrevenants feront face à de lourdes amendes, avec la possibilité de poursuites devant des tribunauxenvironnementaux régionaux.
Certains membres du public ont exprimé leur soutien à l’initiative de l’ANE pour lutter contre les déchets dans les rues. Beaucoup ont cité l’aspect désagréable des rues jonchées de déchets, les odeurs nauséabondes émanant des décharges et l’impact négatif sur la santé publique comme raisons de l’urgence d’aborder ce problème.
« Les déchets dans les rues sont un problème grave qui nous affecte tous. Il est temps que nous prenions la responsabilité de garder nos environs propres et exempts de déchets », a déclaréAlieu Sarr, un résident de Coastal Road.
« Je soutiens pleinement les efforts de l’ANE pour faire respecter les règlements anti-déchets et tenir les contrevenantsresponsables de leurs actes », a ajouté un autre.
Mam Jarra Keita, une jeune entrepreneure, a fortement soulignéla nécessité d’une responsabilité collective dans la lutte contreles déchets dans les rues. Elle a déclaré : « Les déchets dans les rues reflètent un manque de respect pour notre environnement et compromettent la beauté de nos quartiers. Nous devons tousjouer notre rôle pour préserver la propreté et insuffler un sentiment de fierté dans nos communautés. »
Alors que l’ANE se prépare à intensifier sa répression contre les déchets dans les rues, il incombe à chaque citoyen et résident de contribuer au maintien de la propreté dans leur environnement, faute de quoi ils s’exposeront à de lourdes amendes et à de possibles poursuites judiciaires.
