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Atelier d’examen de la personnalisation du modèle de sécheresse en cours à Banjul

Par : M. Justice Darboe

Dans le cadre des interventions visant à renforcer la capacité des pays à gérer efficacement les chocs climatiques, les parties prenantes ont entamé un atelier d’examen de cinq jours sur la personnalisation du modèle de sécheresse.

Cet atelier de cinq jours s’inscrit dans le cadre de la collaboration entre l’African Risk Capacity (ARC) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) sous le Programme Africain Intégré de Gestion des Risques Climatiques (AICRM-PAIGRC), qui vise à renforcer la capacité des pays à gérer efficacement les risques climatiques.

L’ARC est une agence spécialisée de l’Union africaine créée en novembre 2012. Il s’agit d’une organisation panafricaine de gestion mutuelle des risques qui propose une assurance innovante contre les événements météorologiques extrêmes. L’ARC soutient les États membres dans l’atténuation des impacts des catastrophes naturelles, telles que les sécheresses et les inondations, grâce à une assistance financière rapide et à des outils techniques, y compris des systèmes de surveillance météorologique par satellite et le logiciel Africa RiskView.

L’objectif principal de l’ARC est de transformer la gestion des risques climatiques dans les États membres en transférant une partie de ces risques aux marchés financiers internationaux, qui sont mieux placés pour les absorber.

Lors de l’ouverture de l’atelier lundi à l’hôtel Senegambia, le coordonnateur gouvernemental de l’ARC, Mawdo Amadou Jallow, a expliqué que cet atelier d’examen de cinq jours revisiterait tous les aspects de la personnalisation, tels que les données sur les précipitations, les données de rendement, spécifiquement sur l’arachide, l’élément sécheresse et les vulnérabilités liées aux événements météorologiques extrêmes.

« Le gouvernement gambien a entamé son parcours avec l’ARC en 2014 lorsqu’il a signé le protocole d’accord sur la participation aux risques avec l’ARC, ouvrant ainsi la voie à la participation du pays. C’est en 2015 que la Gambie a décidé de payer la prime à l’ARC. Depuis lors, dans le cadre des travaux visant à faire progresser le programme ARC en Gambie, la personnalisation de l’ARC continue sur le modèle de sécheresse », a poursuivi M. Jallow.

Selon lui, la motivation du gouvernement est de protéger les vies et les moyens de subsistance de la population qu’il sert.

« C’est pourquoi, pour protéger les vulnérabilités, le gouvernement a décidé de souscrire une assurance avec l’ARC depuis 2015. La Gambie participe à tous les pools. En 2022, nous avons reçu une indemnité, bien que modeste, d’un portefeuille répliqué de 332 000 USD, dont la moitié est allée au PAM pour mettre en œuvre des programmes complémentaires au programme ARC du gouvernement. Nous avons ainsi réalisé des transferts monétaires dans les mêmes communautés, mais à des bénéficiaires différents au même moment. Cela rend ce programme très important », a ajouté le coordonnateur gouvernemental du programme.

  1. Jallow a souligné qu’il existe cinq éléments dans la personnalisation, à savoir les précipitations, le rendement, la vulnérabilité à la sécheresse, le RTP et le plan d’urgence.

S’exprimant plus tôt, le gestionnaire de l’engagement des pays pour l’Afrique de l’Ouest et centrale, M. Freddy Kakou, a qualifié l’atelier d’important car, selon lui, il aidera les participants à revoir le modèle ARC pour actualiser le profil de risque de la Gambie.

Il a remercié le FIDA pour le partenariat.

Pour sa part, Pa Ousman Jarju, du FIDA, a déclaré que ce programme fait partie du Programme Africain Intégré de Gestion des Risques Climatiques financé par le Fonds Vert pour le Climat, l’AFD, le PAM et l’Africa Risk Capacity. Il a ajouté que le programme comporte trois composantes : la préparation aux risques, la réduction des risques et le transfert des risques. Il a précisé que l’ARC met en œuvre conjointement avec le PAM la composante trois, qui porte principalement sur le transfert souverain des risques.

« Nous avons également certaines composantes de réduction des risques. Ce programme vise à soutenir le pays, en particulier dans le financement des risques en plus du renforcement des capacités, de l’assurance et du transfert des risques », a déclaré M. Jarju.

« En partenariat avec ROOTS et le ministère de l’Agriculture, nous soutiendrons ce programme afin de renforcer la résilience des petits exploitants agricoles de ce pays ainsi que dans tous les autres pays participants », a-t-il promis.

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