Sidia affirme que la formation d’une coalition est facile, mais…

Par : Fatou Krubally

Le responsable du PDOIS, Sidia Jatta, a souligné l’importance de définir une voie claire vers un changement de système, affirmant que la formation d’une coalition n’est pas une tâche difficile, mais que la véritable difficulté réside dans la manière de concrétiser le changement « dont nous parlons depuis longtemps ».

Cette déclaration met en évidence l’urgence d’une approche unifiée qui donne la priorité aux aspirations du peuple gambien. Les dirigeants du PDOIS estiment que l’engagement avec la population est essentiel pour façonner le processus de changement du système, car ce sont les citoyens qui détiennent, en fin de compte, le pouvoir d’influencer l’avenir de leur nation.

Lors d’un dialogue tenu le 2 février 2025, l’Organisation démocratique populaire pour l’indépendance et le socialisme (PDOIS) a échangé avec des citoyens au bureau de Churchill’s Town.

Cette réunion, dirigée par le président Hon. Sidia Jatta et le secrétaire général Hon. Halifa Sallah, visait à aborder les questions nationales urgentes et à explorer la faisabilité de la formation d’une coalition en vue des élections de 2026.

Le dialogue a mis en avant la nécessité de sincérité et d’engagement parmi les partenaires potentiels d’une coalition. Jatta a réitéré que si un consensus est atteint sur la méthode à adopter pour réaliser un changement de système, la sélection des individus ou des organisations capables d’exécuter cette vision se fera naturellement.

Le PDOIS tient à comprendre l’opinion publique sur ce processus de transformation, car il estime que la voix du peuple est primordiale pour déterminer l’orientation future du pays.

Alors que la nation se prépare pour l’élection générale de 2026, une question demeure : une coalition peut-elle émerger, non seulement pour répondre aux problèmes systémiques actuels, mais aussi pour répondre aux espoirs et aux besoins du peuple gambien ?

Les résultats de ces discussions auront un impact significatif sur le paysage politique. La question cruciale reste : la voix des citoyens sera-t-elle entendue, et peut-on s’attendre à la formation d’une coalition avant l’élection présidentielle de 2026 ?