Par : Fatou Krubally
Le leader de l’Alliance nationale pour l’avancement accéléré (NAFAA), Ousainou Allen, a appelé le gouvernement gambien à mettre en place et à renforcer ses politiques de protection sociale afin de servir de mécanisme de stabilisation économique pour la moitié des Gambiens vivant en dessous du seuil de pauvreté, en particulier ceux des zones rurales.
Allen a souligné l’importance de prioriser la réintégration des personnes expulsées en collectant de manière proactive des données sur les potentielles expulsions et en allouant des ressources pour répondre à leurs besoins psychosociaux et socio-économiques.
Il a dénoncé le traitement inhumain subi par les Gambiens et d’autres Africains dans les pays développés confrontés à des expulsions massives. Il a insisté sur la nécessité pour la Gambie et les autres nations africaines de renforcer leur influence politique mondiale afin d’accroître leur crédibilité diplomatique et d’établir des partenariats stratégiques sur la scène internationale.
« Nous ne pouvons pas rester les bras croisés pendant que notre peuple souffre de la pauvreté et des mauvais traitements à l’étranger », a déclaré Allen. « Il est temps pour la Gambie de reprendre sa souveraineté et de s’assurer que les Gambiens soient traités avec dignité et respect, tant chez eux qu’à l’étranger. »
Alors que l’appel du leader de la NAFAA en faveur de politiques de protection sociale renforcées et d’une attention particulière à la réintégration des expulsés gagne du terrain, il est évident que les problèmes de pauvreté et d’expulsion constituent des préoccupations urgentes qui doivent être abordées pour soutenir les membres les plus vulnérables de la société.
