Marie Sock exprime des inquiétudes sur la performance du gouvernement dans divers secteurs

Par : Kemo Kanyi

Le mouvement de l’Alliance des Sociaux-Démocrates (ASD), dirigé par Marie Sock, a accusé le gouvernement du président Adama Barrow de ne pas avoir tenu ses engagements comme promis.

L’ASD a déclaré que la réforme du secteur de la sécurité en Gambie, la réforme de la fonction publique, l’accès à l’information, la responsabilité et la transparence au sein du gouvernement, ainsi que la hausse des prix des denrées alimentaires sont alarmants et nécessitent une intervention et des mesures correctives de la part du gouvernement.

« Le système éducatif gambien étouffe en raison du sous-financement des programmes visant à améliorer les infrastructures et le programme scolaire. Notre plan de développement national a été mis en œuvre avec des priorités mal orientées. Ce mauvais ciblage a paralysé la prestation des services agricoles en raison du sous-financement du secteur agricole par l’État. Notre secteur touristique nécessite un réexamen et un rebranding total pour atteindre son objectif. Notre secteur de la santé ne répond pas aux besoins des Gambiens », a déclaré Marie Sock lors d’une conférence de presse tenue mercredi à son domicile à Bijilo.

La leader de l’ASD a souligné que l’augmentation récente des cas de meurtre et de vol à main armée a plongé la population dans la peur et la frustration, ajoutant que les efforts de sécurité pour lutter contre ce fléau sont affaiblis, car certains responsables de la présidence se sont transformés en véritable « équipe de campagne » pour le NPP sur les réseaux sociaux, y compris ceux qui sont censés conseiller le président sur des questions d’intérêt national.

Elle a ajouté que de plus en plus de preuves indiquent que la corruption et les dons non réglementés exercent une influence indue sur la politique et sapent l’intégrité des élections en Gambie, affirmant que « l’argent provenant du crime organisé a infiltré la politique du pays afin de prendre le contrôle des élus et des institutions publiques ».

« Il est nécessaire de réglementer le financement politique incontrôlé et non divulgué, car la transparence dans ce domaine est essentielle à la démocratie et à la sécurité. Cela représente un défi majeur pour l’intégrité des élections, aussi bien dans les démocraties émergentes que dans celles déjà établies », a-t-elle déclaré.

Elle a insisté sur l’importance des institutions démocratiques et de l’implication de l’Assemblée nationale pour garantir l’intégration d’un « financement politique réglementé » dans les lois électorales du pays. Elle a ajouté que sans cette réglementation, l’égalité politique pourrait être compromise, offrant aux organisations criminelles l’opportunité d’acheter une influence politique et sapant ainsi la confiance du public dans les élections.

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