Par : Fatou Krubally
L’accord de travail du gouvernement gambien avec l’Arabie saoudite, censé réduire le chômage, a suscité une indignation publique, beaucoup qualifiant le salaire mensuel de 200 $ d’exploitation.
Un journaliste du Voice Newspaper s’est rendu à Banjul pour recueillir l’opinion des citoyens qui ont exprimé leurs préoccupations concernant cet accord, qui n’a sélectionné que 50 Gambiens.
Amina Jallow, une commerçante locale de Banjul, a déclaré que le salaire mensuel de 200 $ est trop bas et qu’elle pense que ceux qui partent ont été vendus comme esclaves, ajoutant que cet accord porte atteinte à la valeur du droit du travail gambien.
Lamin Fofana, un leader communautaire, a exprimé son mécontentement et a exhorté le gouvernement à rechercher de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail pour les personnes sélectionnées.
Il a qualifié l’accord de trahison des droits et de l’avenir et a demandé des précisions sur la durée du contrat, “court terme ou long terme”, ainsi que sur les conditions qui y sont attachées.
Fatou Bah, mère de deux enfants, a partagé ses craintes quant aux conséquences potentielles de cet accord, affirmant qu’elle s’inquiète pour les enfants.
Omar Jallow, un jeune diplômé, a déclaré qu’il souhaite contribuer à son pays, mais pas de cette manière, soulignant que 200 $ ne constituent pas un salaire décent, mais une insulte.