Par : Binta Jaiteh
Ebrima Sillah, ministre des Transports, des Travaux et des Infrastructures, a déclaré que le coût mensuel d’entretien des ferries Kunta Kinteh et Kanilai s’élève à 10,5 millions de dalasis.
Cette information a été donnée en réponse à une question parlementaire posée par la députée de Sanimentereng, Fatou Cham, concernant les frais d’entretien des ferries.
Selon Sillah, le principal poste de dépense est l’entretien des ferries, qui coûte 7,4 millions de dalasis, suivi de l’achat de pièces de rechange à hauteur de 2,7 millions de dalasis, tandis que 0,4 million de dalasis sont consacrés à l’achat de lubrifiants, au dragage et à d’autres dépenses diverses.
La députée de Sanimentereng a également demandé pourquoi un seul ferry était en service sur la ligne Banjul-Barra au moment de sa question.
En réponse, le ministre Sillah a précisé que le ferry Kanilai était en pleine réhabilitation, notamment avec des travaux de peinture et le remplacement de ses moteurs. Il a ajouté que quatre nouveaux moteurs diesel marins et de forte puissance avaient été achetés.
« Les nouveaux moteurs ont été installés sur le ferry et les autres pièces seront fixées d’ici la fin du mois. Nous espérons que Kanilai sera opérationnel d’ici la deuxième semaine d’avril », a-t-il expliqué.
Le député de Lower Niumi, Tamsir Cham, a rappelé qu’il y a quelques mois, le gouvernement gambien avait signé un contrat pour l’acquisition de deux nouveaux ferries écologiques.
« Quand ces nouveaux ferries sont-ils attendus en Gambie ? » a-t-il demandé.
Il a précisé que le contrat de ces deux nouveaux ferries est financé selon deux modalités distinctes : le premier est financé à 85 % par une subvention de la Banque africaine de développement et à 15 % par une contribution de l’Autorité portuaire de Gambie.
« Le premier ferry est à un stade avancé de construction et doit être livré d’ici fin décembre 2025, conformément aux jalons contractuels. Quant au deuxième ferry, la structure financière a été finalisée et il sera également achevé en 2025 », a expliqué Sillah.