La Première Dame Appelle à une Action Régionale pour Soutenir les Survivantes de Violences Basées sur le Genre

Par : Fatou Krubally

La Première Dame de la Gambie, Fatou Bah-Barrow, a appelé à une collaboration régionale renforcée pour améliorer les services destinés aux survivantes de violences basées sur le genre (VBG), soulignant la nécessité de remettre en question les normes sociales et culturelles néfastes.

S’exprimant lors d’un événement parallèle de haut niveau à la 69ᵉ session de la Commission sur le Statut de la Femme (CSW69) au siège des Nations Unies, Madame Bah-Barrow a réaffirmé son engagement en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.

« Je m’engage à travailler en étroite collaboration avec les Premières Dames de la Guinée, de la Sierra Leone et du Sénégal pour s’attaquer aux causes profondes des VBG. En renforçant les services de soutien aux survivantes, en favorisant le dialogue communautaire et en sensibilisant, nous pouvons impulser un changement significatif », a-t-elle déclaré.

L’événement, co-organisé par les gouvernements de la Gambie, de la Guinée, de la Sierra Leone et de l’Italie, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), a servi de plateforme pour partager les meilleures pratiques et les avancées réalisées dans la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Pékin au cours des trente dernières années.

La Première Dame Barrow a insisté sur l’importance de bâtir un mouvement régional axé sur l’investissement à long terme dans les adolescentes et sur la suppression des obstacles à l’égalité des sexes. Elle a également mis en avant son organisation, FaBB, et sa collaboration avec l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour le Développement (OAFLAD) afin d’impliquer la société civile et les communautés locales dans la lutte contre les VBG.

« Ce mouvement vise à démanteler la stigmatisation qui empêche les survivantes de s’exprimer ou de demander de l’aide par peur des représailles, de l’exclusion sociale ou du manque de crédibilité », a-t-elle ajouté.

L’événement, modéré par la Conseillère Genre et Droits de l’Homme de l’UNFPA, Cécile Mazzacurati, a rassemblé des acteurs clés, dont le Secrétaire Général et Secrétaire du Cabinet de la Gambie, Alieu Njie, l’épouse du Vice-Président, S.E. Mariama Jallow, et le Représentant Permanent auprès des Nations Unies, Lamin B. Dibba.

Alors que le monde se dirige vers Pékin+40, la Première Dame a souligné l’urgence d’une collaboration continue pour atteindre les Objectifs de Développement Durable et bâtir un avenir exempt de violences basées sur le genre.

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