Le Conseiller Gibba Conteste l’Interdiction des Motos-Taxis, Jugeant qu’Elle Manque de Fondement

Par : Nicholas Bass

Le conseiller du quartier de Gunjur, Momodou Charreh Gibba, a appelé l’administration Barrow à lever l’interdiction des motos-taxis, arguant que cette mesure manque de fondement.

On se rappelle que le gouvernement gambien a interdit l’année dernière l’exploitation des motos-taxis, mais le conseiller Gibba estime que cette interdiction imposée par la police nationale est injustifiée, soulignant que de nombreux Gambiens dépendent de cette activité pour leur subsistance.

« Compte tenu des circonstances et de l’état de notre réseau routier, cette décision d’interdire les Jakartas est irrationnelle, car elle ne tient pas compte des réalités économiques et sociales du pays, en particulier pour les jeunes », a déclaré Gibba.

Il a appelé le président Barrow et l’inspecteur général de la police à revoir cette décision et à reconsidérer son impact économique, les défis en matière de transport et les désagréments qu’elle cause à la population. Il a souligné que de nombreux jeunes dépendent des motos-taxis comme source d’emploi et de revenus et qu’une interdiction entraînerait une augmentation du chômage et des difficultés financières pour plus d’un millier de jeunes, ce qui pourrait favoriser une hausse de la criminalité.

« Les services de Jakarta offrent un moyen de transport abordable aux familles à faible revenu qui ne peuvent pas se permettre de prendre un taxi », a insisté Gibba.

Selon lui, le mauvais état du réseau routier, en particulier dans les zones rurales, fait des motos un moyen de transport plus pratique que les voitures. Il a ajouté que dans de nombreuses localités de la Gambie provinciale, les motos sont le seul moyen de transport disponible en raison des routes impraticables.

Gibba a également souligné que les motos offrent des options de transport plus rapides et plus flexibles, notamment dans les zones où les taxis sont rares ou inaccessibles. Il a averti que l’interdiction des motos-taxis pourrait compliquer les déplacements des étudiants, des travailleurs et des commerçants qui en dépendent quotidiennement.

Il a suggéré qu’au lieu d’interdire les motos-taxis, le gouvernement devrait permettre aux autorités locales d’enregistrer, de réglementer, de gérer et d’organiser « ce secteur très utile, qui contribue largement à l’emploi des jeunes et à la lutte contre la migration irrégulière ».

« Permettre aux conseils locaux d’enregistrer, réglementer, gérer et organiser la commercialisation des motos-taxis aiderait à répondre aux préoccupations économiques et sécuritaires. Les conseils locaux pourraient exiger que tous les conducteurs de motos-taxis enregistrent leurs véhicules et obtiennent une licence commerciale. Ils pourraient aussi encourager la création de coopératives ou d’associations de motocyclistes pour assurer une meilleure coordination et plus de responsabilité », a conclu Gibba.

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